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Le titre de ce billet est l'intitulé authentique d'une synthèse faite en cours de français sur Les Fleurs du mal de Baudelaire.

Avez-vous ressenti, le 13 juin, au plus profond de votre âme, le cri muet de souffrance des bacheliers français peinant sur leur copie de l'EAF ?

Avez-vous entendu, à la fin du même mois, le soupir silencieux du vent qui se lamentait sur la tourmente de ces mêmes bacheliers hésitant, bégayant, se ratatinant devant la figure imperturbable d'un examinateur sinistre pour leur passage à l'oral ?

Si non, ça ne m'étonne pas trop, car un cri muet et un soupir silencieux, il faut être fort pour les ressentir ou les entendre (cela étant dit, c'est tout à fait dans le ton, en terme de baratin creux). Mais sérieusement, j'y étais (et pour cause : je faisais partie de l'ensemble des bacheliers susdits).

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Mardi 4 avril. Oui, je sais, ça fait loin, mais je n'ai pas eu le temps avant (j'avais commencé à rédiger le billet pour le perdre suite à une fausse manip', alors ça m'a un peu déprimé). Donc, dans la catégorie "Nouvelles pas fraîches", voici le deuxième (voir le premier) - et sans doute dernier - épisode de mes chroniques sur les troubles dus au CPE qui entachèrent notre scolarité au Lycée International des Pontonniers (n'est-ce pas ?). Pour faire plus bref, je vais essayer de m'en tenir aux faits, dans la limite de mes capacités à éviter de dériver dans le hors-sujet...

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On entend déjà beaucoup parler du CPE en ce moment. N'ayant pas encore eu le temps de m'informer auprès de sources variées et de lire l'intégralité du projet de loi, je suis pour l'instant sans opinion. De manière générale, les manifestations et désordes émanant de personnes qui n'en savent pas plus que moi sur le sujet ont tendance à m'agacer.

Mais ce qui s'est passé aujourd'hui, dans mon lycée (Lycée des Pontonniers, Strasbourg), dépasse les bornes.

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