Le titre de ce billet est l'intitulé authentique d'une synthèse faite en cours de français sur Les Fleurs du mal de Baudelaire.

Avez-vous ressenti, le 13 juin, au plus profond de votre âme, le cri muet de souffrance des bacheliers français peinant sur leur copie de l'EAF ?

Avez-vous entendu, à la fin du même mois, le soupir silencieux du vent qui se lamentait sur la tourmente de ces mêmes bacheliers hésitant, bégayant, se ratatinant devant la figure imperturbable d'un examinateur sinistre pour leur passage à l'oral ?

Si non, ça ne m'étonne pas trop, car un cri muet et un soupir silencieux, il faut être fort pour les ressentir ou les entendre (cela étant dit, c'est tout à fait dans le ton, en terme de baratin creux). Mais sérieusement, j'y étais (et pour cause : je faisais partie de l'ensemble des bacheliers susdits).

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