Organisez votre texte avec logique, ou du moins faites semblant

L'organisation d'un texte suit une logique simple : aller du général au particulier, développer ce « particulier », et revenir du particulier au général. Trois parties se dégagent de cela, respectivement l'introduction, le développement, et la conclusion.

On pourrait penser que seul le développement d'un texte est sa partie importante. C'est on ne peut plus vrai en terme de contenu, mais pas en terme de forme. L'introduction et la conclusion sont autant d'endroits pour être pompeux et écrire beaucoup, au détriment du développement. Rappelons que l'une comme l'autre sont également importantes stratégiquement : l'introduction donne la première impression et la conclusion la dernière. Travaillez-les.

Plus votre texte est long et détaillé, plus il se divisera en sections, en sous-sections, et ainsi de suite. Chacune des sous-sections sont autonomes ; elles disposent souvent également d'une introduction et d'une conclusion (bien sûr plus brèves que celles du document entier) qui font passer du particulier à l'« encore plus particulier ». Par exemple, l'étude des champs lexicaux d'un texte est particulière par rapport à l'étude du texte, et cette étude du texte est particulière par rapport au reste du monde. Cela doit apparaître clairement sur toutes vos sous-sections, introduites et conclues par leurs premières et dernières phrases respectivement.

Oui :

Tout d'abord, la dénonciation d'une injustice passe par une dramatisation du récit. [...]. Ce sont ces nombreux procédés qui, par leur diversité et leur force, participent à la dramatisation utilisée pour dénoncer un fait que le narrateur voit comme injuste.



Sous-sections
Antoine Amarilli 2006-04-24