Terminer avec une ouverture

L'ouverture remplit quant à elle un rôle similaire à la généralité. Néanmoins, essayez d'explorer une autre thématique que celle que vous avez utilisée pour l'introduction. Il n'est pas interdit, mais souvent difficile, de terminer son devoir par une question directe, mais résistez à la tentation d'y répondre. Sinon, posez une question indirecte juste après, ou une affirmation floue. Le lien avec la problématique traitée doit être visible, mais si vous ne trouvez vraiment rien, il reste jouable d'être « trop général » en prétextant par une liaison logique que la question creuse que vous posez découle tout de même du sujet traité. Dans certains domaines, il est tout à fait envisageable de terminer son travail par des suggestions d'action, plutôt que par une question. De même, les affirmations générales nuancées à propos du sujet sont appréciées.

Non :

Les principaux enjeux du souvenir d'enfance dans ce texte sont donc la dramatisation du récit et la dénonciation d'une injustice, qui passent donc chacun par de nombreux procédés d'écriture aussi variés que riches. Sans transition et néanmoins, on pourrait alors se demander si la littérature est donc bien le miroir de celui qui s'en approche. Quels en sont les rôles et les enjeux ? C'est sans doute par leurs biais que la littérature trouve sa raison d'être.

Non :

Le récit de vie a donc une portée générale en traitant d'un individu particulier. Néanmoins, ce n'est là qu'une seule de ses facettes. Quels sont ces autres enjeux ? On pourrait répondre à cette nouvelle question par une autre dissertation, en expliquant qu'ils traitent de l'évolution de la personnalité, et de la confrontation à l'Autre.

Oui :

Les Mots sont donc l'histoire d'un constant reniement de soi face au regard de l'Autre. Néanmoins, peut-être est-ce là une caractéristique de l'autobiographie. Si ce genre littéraire est l'histoire d'une personnalité, peut-on affirmer que cela implique son altération par la confrontation à l'Autre ? Le rapport ambigu entre je est l'Autre est sans doute l'essence du récit de vie.

Oui :

C'est donc dans une fusion judicieuse du style et du contenu, du fond et de la forme, que la littérature trouve sa raison d'être. Cela pose la question vaste de la complétude d'une oeuvre ; définie par deux aspects ambivalents, peut-elle être complète en traitant plus de l'un que de l'autre ?

Antoine Amarilli 2006-04-24