L'organisation de votre travail doit être logique, et cela doit se voir. Il existe des mots nommés connecteurs logiques, qui mettent en emphase le cheminement de votre raisonnement ; utilisez-les à outrance pour faire croire qu'il est soigneusement tracé.
Plus précisément, les sous-parties de votre texte doivent commencer par une béquille verbale de ce type. Presque chaque phrase peut posséder le sien.
Oui :
Tout d'abord [...] Par ailleurs [...] Enfin [...]
Par la suite, la progression de votre raisonnement doit être cohérente, ou du moins en avoir l'air. Je ne rappellerai pas ici les nombreux mots vous permettant d'exprimer les différents rapports d'opposition, d'addition, de conséquence, etc. Le plus important est de savoir qu'il est possible de simuler une certaine logique dans vos propos. N'y ayez pas trop fréquemment recours, car cela risquerait d'être visible, mais quand, faute de réflexion préalable, votre paragraphe ressemble à une pile d'idées sans lien entre elles, inventez-en.
Non :
On observe donc une critique sociale. De ce fait, on observe une remise en cause de l'ordre moral, cependant, on relève de nombreuses constructions caractéristiques de cette critique de l'ordre moral.
Oui :
On observe donc une critique sociale. C'est au sein de cette dernière que s'inscrit la critique de l'ordre moral, et on relève à ce propos de nombreuses constructions caractéristiques.
Antoine Amarilli 2006-04-24