On vous demande de traiter un sujet ; toute digression, tout contenu n'étant pas en rapport direct avec lui peut être considéré comme « hors sujet ». S'il est au mieux ignoré, les notes répétitives « bavardages, H.S. » dans la marge peuvent énerver à force le correcteur qui se rend compte que vous tentez de tirer dans toutes les directions en espérant atteindre la bonne. Plus précisément, dès qu'un correcteur a repéré un hors-sujet, il sera plus attentif par la suite et en trouvera d'autres. Faites-lui confiance.
Cependant, le hors-sujet est un moyen efficace d'en dire plus : en parlant de ce que vous connaissez et non de ce qu'on vous demande de traiter, vous pouvez facilement remplir votre copie. Tout hors-sujet doit en tout cas être bref (il faut les éparpiller), nuancé (évitez les propos trop catégoriques) et en lien direct avec ce que vous dites. Les tournures « d'ailleurs », « par ailleurs », « plus généralement », sont utiles.
Non :
La lecture est donc ici un moyen de transmission d'idées, ce qui est d'ailleurs son seul véritable rôle.
Non :
On voit donc ici une volonté de la part du narrateur d'obtenir le soutien du lecteur, un élément d'ailleurs tout à fait absent de nombreux autres textes.
Non :
Le chiasme transcrit donc ici une opposition tranchée utile à l'opposition entre l'opinion du narrateur et ses actions. D'ailleurs, cette opposition sert souvent à la mise en relation des apparences et de la réalité ; présente dans L'Illusion comique, elle souligne le caractère personnel de l'interprétation de tout fait par rapport à sa valeur effective, et, plus largement, pose à nouveau la question fondamentale de l'être et du paraître. C'est chez Sartre que cette utilisation est souvent remise en cause.
Oui :
L'oxymore marque ici un doute, une perception faussée et variable de son environnement ; un rôle que cette figure de style joue d'ailleurs fréquemment.
Oui :
La dénonciation de l'injustice, et, plus généralement, la remise en question de l'Autre, est donc très marquée.
Antoine Amarilli 2006-04-24