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A3_nm weblog

lundi 17 juillet 2006

Censure et délation sur Internet

Faisant suite au deuxième, voici le troisième article que j'ai publié dans le Pontonews (et c'est aussi le dernier pour cette année scolaire). Il est plus court que les précédents, car il est sorti dans un seul numéro au lieu d'être coupé en deux, et pour cause : il ne restait qu'un numéro à paraître pour l'année. Il parle de la censure sur Internet, et surtout celle pratiquée par le gouvernement chinois, de la collaboration de certaines entreprises, des procédés permettant d'obtenir l'anonymat et la liberté d'expression, etc. La mise en page a été légèrement remaniée par rapport à la version publiée dans le journal, et la note de copyright et de licence ajoutée.

L'esthétique du choc

The title of this post (meaning: "the aesthetics of the shock") is the real name of a synthesis done in a French lesson concerning Les Fleurs du mal by Baudelaire.

Did you feel, the 13th of June, in the deepest recesses of your soul, the mute call of the students suffering while writing their papers for the EAF (part of the French Baccalauréat, passed one year before the effective session, in order to reduce the number of papers (and therefore revision work) passed the year after)?

Did you hear, at the end of this month of June, the silent sigh and whisper of the wind, lamenting the hapless students hesitating, stammering, stuttering in front of the sinister face of the examiner while passing their orals?

If not, that's not much of a surprise, because, a mute call and a silent sigh, it's kind of hard to feel or hear them (nevertheless, this kind of waffle is more or less an illustration of what is expected)... But, seriously, I was there, as I was one of the aforementioned students.

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L'esthétique du choc

Le titre de ce billet est l'intitulé authentique d'une synthèse faite en cours de français sur Les Fleurs du mal de Baudelaire.

Avez-vous ressenti, le 13 juin, au plus profond de votre âme, le cri muet de souffrance des bacheliers français peinant sur leur copie de l'EAF ?

Avez-vous entendu, à la fin du même mois, le soupir silencieux du vent qui se lamentait sur la tourmente de ces mêmes bacheliers hésitant, bégayant, se ratatinant devant la figure imperturbable d'un examinateur sinistre pour leur passage à l'oral ?

Si non, ça ne m'étonne pas trop, car un cri muet et un soupir silencieux, il faut être fort pour les ressentir ou les entendre (cela étant dit, c'est tout à fait dans le ton, en terme de baratin creux). Mais sérieusement, j'y étais (et pour cause : je faisais partie de l'ensemble des bacheliers susdits).

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